
Alarm Phone Sahara signale qu’un mouvement de protestation est survenu parmi les mineurs placés dans un camp du Haut commissariat aux réfugiés de l’Onu [UNHCR] d’Agadez, au Niger. Il s’agit de réfugiés soudanais mineurs et qui protestent devant la lenteur de la procédure de demande d’asile et contre les conditions d’hébergement : nourriture et savon en quantité insuffisante.
Les jeunes ont fait mine de traverser le désert et ont finalement été convaincus de revenir au camp, certains ont toutefois dû être hospitalisés. L’UNHCR a promis de débuter des entretiens individuels le 22 juillet 2019.
En filigrane se trouve, selon RFI, le problème suivant : bien que devant bénéficier d’une relocalisation dans un pays d’Europe, plusieurs pays freinent l’acceptation des réfugiés soudanais, disant [ou feignant] craindre la présence parmi eux d’anciens membres de groupes armés. Il en résulte un sentiment de discrimination parmi les jeunes Soudanais qui pensent qu’un autre traitement est accordé aux Eyrthréens et Somaliens.
On trouve un article du journal français Le Point, dont le titre manifeste bien le sort que l’on réserve aux réfugiés, considérés implicitement comme des objets ou même des fardeaux. Le Point titre : « Que faire des réfugiés soudanais ? » et non que faire « pour » ou « avec » eux.

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