Une récente étude de Chapin Hall, un centre de recherche sur le bien-être de l’enfance à l’Université de Chicago (USA), a analysé les publications qui montrent des résultats positifs auprès des enfants qui étaient sans abri, ou bien qui risquaient de le devenir.
Les chercheurs disent n’avoir pas trouvé d’éléments d’une solution ou d’une approche globale.
Selon eux, il y a peu d’évaluations rigoureuses des interventions et peu d’études s’intéressent aux résultats à long terme.
Selon l’étude :
- Un petit nombre d’études ont montré une réduction du sans-abrisme chez les jeunes.
- Quelques évaluations ont montré une efficacité de la prévention du sans-abrisme.
- La plupart des évaluations existantes mesurent les résultats de l’aide sociale et du bien-être sur du court terme.
- Il faudrait des données plus rigoureuses sur les centres d’hébergement, les logements et la sensibilisation (outreach).
- Il y a peu de données sur les effets des programmes pour ce qui concerne les sous-populations spécifiques (par exemple, selon la race, l’origine ethnique, l’orientation sexuelle ou l’identité de genre) ou les contextes (par exemple, rural).
(NB: Plusieurs chercheurs de Chapin Hall avaient adressé une lettre ouverte au président Donald Trump en mars 2020, demandant que les programmes d’action en faveur des sans-abri reposent sur des données objectives).
Selon l’article What Works to Fight Youth Homelessness? We Don’t Know Much, Review Finds, Chronicle of Social Change staff reports, 10 juillet 2020.
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